Un an après notre incroyable tour du monde, on commence à trépigner un peu. Le goût de l’aventure nous a repris il y a quelques mois et la question s’est posée à nouveau : on va où cette fois-ci?
La Polynésie nous avait énormément plu, et j’ai un peu honte d’avouer que c’est en regardant un épisode de Koh Lanta qu’on a fixé notre prochain voyage : les îles Fidji.
Oui mais les Fidji c’est loin, 16520km pour être exact. Du coup on s’est dit, pourquoi ne pas s’arrêter dans un pays « sur la route des Fidji » afin d’y passer quelques temps? Quand on tire une ligne droite de Paris à Nadi, on passe par beaucoup de pays, mais il y en a un en particulier qui m’a sauté aux yeux.
Le Japon! C’est un rêve depuis très jeune, car je suis passée par le Japon avec ma maman il y a… hum… 25 ans… et bien que ce ne fut qu’une escale d’une nuit, j’en garde un souvenir émerveillé.
Voilà, on avait trouvé les destinations de notre prochain grand voyage : une semaine au Japon, 2 semaines aux Fidji et à nouveau une semaine au Japon.
Comme on n’aime pas faire les choses à moitié, on a pris des cours de japonais (enfin les bases, hein, n’allez pas me demander de tenir une conversation en japonais), de quoi déchiffrer quelques signes, se présenter et le b-a ba de la politesse. Car au Japon la politesse c’est ultra important, et il y a plusieurs niveaux de politesse, du langage familier au langage honorifique en passant par différents stades de langages courant, soutenu, d’humilité, de si tu parles à une femme, de si elle est étudiante, de si elle est plus jeune ou plus vieille que toi… bref, on en est restés aux bases, et on a tenté d’apprendre un des 4 alphabets japonais : les hiragana.
Il y a 4 alphabets dans la langue japonaise :
– les romajis : alphabet de lettres, sensiblement le même que le nôtre. Il sert à traduire en phonétique les alphabets syllabaires pour les touristes que nous sommes.
– les hiragana : alphabet syllabaire utilisé pour écrire les purs sons japonais, et ainsi ne jamais souiller la langue japonaise. Il y a 46 signes et plusieurs sons impurs et diphtongues qui font monter l’alphabet à 104 signes au total…
– les katakana : alphabet syllabaire utilisé pour écrire les sons étrangers (comme les noms, les marques, les anglicismes…), il fonctionne exactement de la même manière que les hiragana mais les signes sont très différents. Il comporte également une centaines de signes.
– les kanji : alphabet d’idéogrammes utilisé pour raccourcir la langue écrite en hiragana, et permettre ainsi de gagner de la place en écrivant un seul signe au lieu de plusieurs. Pour lire le journal il faut en connaître 2000, et un japonais un peu érudit peut en connaître jusqu’à 10000. Autant vous dire qu’on n’a pas essayé d’apprendre cet alphabet (sinon on serait partis au Japon dans 10 ans).
Voilà pour la mini partie culture de la langue japonaise. J’ai quand même acheté ce petit guide…
Actuellement, nous sommes sur le départ, bientôt dans l’avion pour rejoindre Tokyo Haneda en 12h et parcourir 9710km. Tellement, tellement hâte!!!