Nous revenons sur l’île de Viti Levu grâce à notre petit avion à hélice préféré, pour une dernière nuit aux Fidji.
Nous logerons à Port Denarau, une installation de resorts collés les uns aux autres qui ont recréé une petite ville. C’est immense et magnifique, très bien entretenu, mais aussi très surfait, on est dans une sorte de Disney land pour adultes.
Ceci dit, c’est parfait pour une dernière nuit, puisque pas très loin de l’aéroport. Une dernière occasion de se promener sur la plage au coucher du soleil…
L’occasion aussi de faire un petit bilan fidjien de nos aventures. Et je vais commencer par ma partie préférée : la nourriture 😋
Les Fidji n’offrent pas une grande diversité de nourriture, mais les produits sont frais et de bonne qualité. Une partie de la gastronomie est influencée par la culture indienne, donc on retrouve beaucoup de curry, de plats en sauce épicés, voire même très piquants, ce dont je ne suis personnellement pas fan.
L’autre partie est influencée par la culture polynésienne et la grande diversité de produits qu’offre la mer. On retrouve différents poissons blancs comme le Walu (le poisson blanc utilisé pour les kokoda), mais aussi du crabe et du homard à moindre prix. Les plats sont souvent assaisonnés à grand renfort d’ail et d’oignon, donc attention à l’haleine, mais aussi de citron vert, de poivrons, d’herbes aromatiques, d’algues, et accompagnés de riz, de patates douces, de champignons ou de bananes séchées.
On retrouve de nombreux fruits délicieux, qui se mêlent très souvent aux plats salés, comme l’ananas, la goyave, la pastèque, le melon, le kiwi et la grenade. La noix de coco est la star de la plupart des plats, et ils sont très nombreux à être marinés dans son lait, mélangés à sa pulpe ou mixés avec son eau.
Homard flipper :
Mud crab (crabe de boue), on ne saura jamais s’il s’appelait comme ça à cause de son habitat ou de la sauce ultra pâteuse et marron qui le recouvrait entièrement…
Kokoda dans sa noix de coco :
Homard de roche : énorme et délicieux.
Un autre kokoda :
Un autre 🦞
Des sashimis, très répandus aussi aux Fidji :
Une planche géantes d’apéro avec légumes grillés, houmous, brochettes de bœuf et charcuterie :
Mais aux Fidji il n’y a pas que la bouffe. Les fidjiens font vraiment partie des gens les plus sympathiques et accueillants qu’on puisse rencontrer. Toujours souriants, aimables, curieux, près à engager la conversation à tout moment pour tout et n’importe quoi, on se sent vraiment bien avec eux.
Au delà des gens qui peuplent ses îles, les Fidji sont un endroit paradisiaque, encore préservé, ou le tourisme prend place de manière réglementée dans le respect de l’écologie et de la nature au global. Les fonds marins sont protégés, et même si les resorrs sont nombreux, tous sensibilisent leurs clients à respecter quelques règles simples pour ne pas abîmer la nature. On ne connaîtra jamais l’envers du décor, mais de ce qu’on en a vu, il y a de l’espoir pour les générations futures de découvrir les Fidji telles qu’elles sont aujourd’hui (ou presque), sauvages et magnifiques.
C’est donc avec une petite larme qu’on quitte le bout du monde pour rejoindre le Japon à nouveau, avec un seul mot à la bouche : vinaka vaka levu, merci beaucoup, pour tout, la bonne humeur, le soleil, les lagons turquoises, les poissons, les raies mantas, les couchers de soleil, les dîners à la belle étoile, les escapades dans la jungle, sur les plages, dans l’eau, bref pour tout 💕🌴☀️
Et merci même pour le serpent de 2m à tête de demogorgon qu’on aura aperçu dans l’eau et qui nous aura empêché de faire du snorkeling pendant une demi-journée :